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Affichage des articles du mai, 2022

La poésie se pose ici, comme une pause easy...

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  Bonjour la Smalatelier-d’écriture,   «  «  Dans bien longtemps, tu m’as aimée… » ; cette phrase extraite d’un poème de Robert Desnos (1900-1945) est le point de départ d’un texte que vous écrirez, sous la forme d’un poème. »  J’étais bien emmerdée ;je n’étais pas prête du tout à verser dans la rime, arrimée à mon verre, à virer dans mes rêves, à voler dans le vent. Mais je me suis laissée porter.  Et c’est ceci qui est sorti.   Dans bien longtemps, tu m’as aimée… Le temps se joue de nos amours. Alors, que ce soit dans longtemps Ou tout au bout du quai de gare, Qu’importe que le train démarre Avec ou sans le temps dedans.   Dans bien longtemps, tu m’as aimée… A jamais, je me souviendrai, Ces tous petits morceaux de toi Que tu as posé çà et là, Salé d’eau de mer, de délice et de sang… Et rien qu’en y songeant, J’en ai les poils qui se redressent,   Le vent les effleurant, caresse, les remuant, facétieux, Comme il le fait sur les roseaux.   Dans bie

Boire ou écrire, il faut choisir....

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Bonjour la Smalaaaaaalcool ! Certes, la page blanche peut donner le vertige. Et pourtant, quand je m’’y lance, elle peut m’ouvrir des possibles. Et là, je me sens légitime. C’est exactement ce que je ressens quand je commence à vouloir écrire.   Je suis écrivain. Ecrivaine, plutôt. Ça me va mieux ; ce mot résonne à mon oreille comme la possibilité et l’illégitimité tout à la fois. Ce mot, « écrivaine », il parait vain. Et c’est parfois si vain d’écrire.  D’abord le vertige de la page blanche (que je parviens à contourner) et puis, le côté vain de la chose (Mais qui me lis… Eh ?? Vous êtes là ?? Personne ne répond…  L ). Il faut en vouloir, hein… Parfois, ça me fait comme quand on se noie dans un verre d’eau. Mais l’eau n’enivrant pas, je préfère boire du vin. J’écris et bois du vin. Voilà, je suis écrivaine, buveuse de vin. Écrivaine ? Pas de veine… Aujourd’hui, la page blanche me donne vraiment le tournis.  Je me fonds dedans sans pour autant fondre de plaisir. Alors,

Papillon d'un jour, papillon tous jours....

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      Bonsoir la Smala-aphorisme ! Il était une fois un papillon. Il virevoltait de ci de là, mais jamais sur le dos.  Son dos reflétait le soleil, ses ailes brillaient sous le vent, soulevant souvent des monceaux d’envie de destinations, d’aller voir ailleurs si j’y suis où ci-gît d’autres papillons. Et puis, la force lui fut donnée d’explorer d’autres contrées.  Fusse par la grâce de la chaleur du soleil, poussé par le vent ou juste par la puissance de sa volonté ?  Le fait est, Papillon voyagea, bille en tête et force tranquille, survolant force terres et océans, tellement, tellement longtemps qu’il finit par papillonner au-dessus d’un paysage jamais vu, jamais aperçu, pas connu. Il se posa sur cette brindille haute et verte qui frissonnait au vent. On ne lui voyait pas les pieds.  Cette herbe verte avait mis ses bottes d’eau, au milieu d’une multitude de semblable, dansant au rythme d’un vent gracieux. Papillon se se

L'ONU (l'Ode aux Nouveaux Usages), au pays des merveilles...

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  Bonjour La Smalaffaire-personnelle, Comme une éloge à la petite fille qu’il m’a été donné de voir naître le 22/03/22 (date miroir du pays des merveilles _I_), j’exprime là, dans le texte qui va suivre, gratitude à la vie et aux ondes profondes qui nous ancrent chacune et chacun en une même vibration de joie. Bien sûr que c’est possible ! Il suffit juste de brancher les fiches pour que le courant passe, bien mieux qu’un « pass ça ni taire ». Ainsi, j’entends le son de l’âme, l’âme-son, et je te livre, « des livres » et « des voiles », avec joie, enthousiasme et zèle zen ce que j’ai sur mon cœur. Puisses-tu percevoir le doux frémissement d’un parfait enchantement. La primeur de l’expérience est le partage (« part-âge »). Alors que chez le primeur du coin, il est mal venu de vendre du trop mur, proche du blette, qu’est ce qui nous empêche de partager nos belles expériences sans attendre de tomber de l’arbre ? La Terre ne s’en porterait-elle pas bien mieux, si on se connectait tous

En vie, ronronnement....

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  Bonjour la Smalatmosphère, La pause est ici, un peu de poésie...   Terre est là vivante qui porte le monde. Mer, Taire et Paire à la fois… Mère, Terre, Père ont bien la foi à prendre soin de leurs ouailles. Les pères se terrent et les mers s’énervent dans un vaste vagissement donnant naissance à une perdition sans nom et plein d’écueils. Écuelle  pour nourrir, Écureuil  pour thésauriser, Épouvantail  pour terroriser... Et les oiseaux continuent de construire leur nid fragile à la merci d’une faune ambiante.   Voici le monde, notre monde, petit épingle au milieu de rien, Scintillante de toute la force de sa brillance, Ses petits poings serrés. Éclat  d’univers, Persistant à exister.   Mais… Lave incandescente, rampant le long des pentes. La Terre a mal Dans ses entrailles, Son sang coule explosant des cratères. Vague émergeant de l’horizon, rayant des sols innocents La Mer a mal Dans ses profondeurs, Son courroux fait fi des fronti