La poésie se pose ici, comme une pause easy...
Bonjour la Smalatelier-d’écriture,
J’étais bien emmerdée ;je n’étais pas prête du tout à verser dans la rime, arrimée à mon verre, à virer dans mes rêves, à voler dans le vent. Mais je me suis laissée porter. Et c’est ceci qui est sorti.
Dans bien longtemps, tu m’as aimée…
Le temps se joue de
nos amours.
Alors, que ce soit
dans longtemps
Ou tout au bout du
quai de gare,
Qu’importe que le
train démarre
Avec ou sans le temps dedans.
Dans bien longtemps, tu m’as aimée…
A jamais, je me
souviendrai,
Ces tous petits
morceaux de toi
Que tu as posé çà et
là,
Salé d’eau de mer, de
délice et de sang…
Et rien qu’en y
songeant,
J’en ai les poils qui
se redressent,
Le vent les effleurant, caresse,
les remuant, facétieux,
Comme il le fait sur les roseaux.
Dans bien longtemps, tu m’as aimée…
Pourquoi ciel,
pourquoi devoir taire
Ces nombreux instants
de dilemme,
Ceux où on ne s’est
pas aimé,
Ancrés dans nos torts,
nos bobos,
Entortillés dans nos
égo…
Ce fut, quel que soit qu’on
en dise
D’inouïs millésimes de
vie.
Dans bien longtemps, tu m’as aimée…
Il faudrait vivre le
présent qui deviendra demain,
Demain sera là,
cadeau, intensément.
Quand tout est perdu,
foutu, pendu,
Bien beau de mêler
tous ces temps
En un désordre
poétique.
La mort est présente
tout le temps.
Désolée d’être sarcastique,
Mais à présent, mon
bien aimé,
Tu es tué, et pour
longtemps.
Dans bien longtemps,
tu m’as manqué…
Dans bien longtemps, j’arriverai.
Sandrinelle
Dans bien longtemps ils ont aimé, c'est pour toujours qu'ils sont aimés, êtres de cendre, êtres du tendre....vont'ils se pendre ou bien s'éprendre, on se prend toujours à quelque chose ou... quelqu'un. Il vaut mieux se prendre et s'éprendre à soi-même, même si l'autre est notre branche, oooosssssi.
RépondreSupprimerBisous Sandrinelle preferee