En vie, ronronnement....

 


Bonjour la Smalatmosphère,

La pause est ici, un peu de poésie...

 Terre est là vivante qui porte le monde.

Mer, Taire et Paire à la fois…

Mère, Terre, Père ont bien la foi

à prendre soin de leurs ouailles.

Les pères se terrent et les mers s’énervent dans un vaste vagissement

donnant naissance à une perdition sans nom et plein d’écueils.

Écuelle pour nourrir,

Écureuil pour thésauriser,

Épouvantail pour terroriser...

Et les oiseaux continuent de construire leur nid fragile

à la merci d’une faune ambiante.

 

Voici le monde, notre monde, petit épingle au milieu de rien,

Scintillante de toute la force de sa brillance,

Ses petits poings serrés.

Éclat d’univers,

Persistant à exister.

 

Mais…

Lave incandescente, rampant le long des pentes.

La Terre a mal

Dans ses entrailles,

Son sang coule explosant des cratères.

Vague émergeant de l’horizon, rayant des sols innocents

La Mer a mal

Dans ses profondeurs,

Son courroux fait fi des frontières.

 

A sa surface,

L’humain glisse et se traîne

entre pente, cratère et frontière,

Sourd à son devenir

Saisi par le temps,

Inconscient.

 

Qu’on s’arrête un instant,

Petit pas de côté,

On porte la Terre en nous ;

En lave incandescente,

En sang explosant des cratères,

En vagues d’émotions

Et on est loin d’être seul,

Reliés tous à chacun

Comme les bras d’une étoile de mer

Désignant tous les horizons.

 

Alors, de l’infini de l’univers,

L’humanité entière scintille,

Les poings serrés d’amertume.

Il n’y a qu’elle qui ignore

Qu’en elle est enfoui un trésor.

 

Sandrinelle

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