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Affichage des articles du novembre, 2022

Haut mage...

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  Bonjour la Smala-ah-c’est-pas-d’moi, Oui, une fois n’est pas coutume, le poème ci-dessous n’est pas de moi. Il est d’Isabelle, célèbre animatrice des ateliers d’écriture de l’association Persona (Montpellier), personnellement dédié à mon actualité (cousu d’adversité)… Merci, Isabelle, de cet hommage (haut mage…) ! Comme j’ai beaucoup aimé ces quelques vers, (tchin !) je les mets à une place d’honneur, à mon sens ; sur mon blog.     « Prends le temps   Laisse le venir à toi Et baigne toi dedans   Comme un moineau dans une flaque Joue avec le temps Ris avec lui Lave-toi de tes fardeaux Et imprègne-toi de lui   Adopte l’odeur du temps Roule-toi nu dedans   Cette peau de temps te fera glisser partout Même dans les pires drames Tu pleureras mais tu glisseras Inexorablement Vers le présent   Sois le temps Rien que le temps   Accorde-toi avec le jour Accorde-toi avec la nuit Incarne-toi dans les minutes Jouis de chaque moment Car tu es le diamant De l’instant »                    

Doux leurre...

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  Bonjour la Smala-affliction (mais pas que…) De quoi parlons-nous, aujourd’hui ? Faut-il vraiment parler ? N’est-ce pas plus ressourçant d’écouter, de sentir et de se laisser porter, là, maintenant, dans le flux de ce que représente l’instant, confiant, comme conduit en calèche par un cocher qui connait le chemin. Mais, là, j’ai besoin d’évacuer le souvenir et les moments difficiles, d’évacuer jusqu’à la sensation qui me colle à la peau. Alors j’écris. J’ai besoin de laisser couler l’encre du souvenir et des moments difficiles, de les laisser dériver au loin sur la rivière qui court devant mes yeux. Ma rivière de mots qui nettoie les maux. Oui, mes yeux sont plein d’eau et j’ai bien peur que mes canaux lacrymaux soient directement connectés à la mer ; je pourrai pleurer à l’infini, toutes les larmes de la mer, toutes les larmes d’une mère en pleurs. Le vide sidéral me mine et (je) râle.🐱 Mais à l’écoute du grand Tout, je ressens le frisson du corps souffrant, le frisson du

Mon corps sait, ma mémoire se râpe, elle…

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  B onjour la Smala-amour-toujours, En vouloir inlassablement plus, en chose, en temps, en corps… Hélas, tout ne suit pas. Et la disparition de la mémoire est un indice... Dans ces situations, peut-être notre être s’économise pour aller au bout, libéré des entraves, pour un meilleur envol, comme un trait de fusain qui s’étiole sur la fin, pour disparaitre à jamais.  Ce petit texte s’adresse à ceux qui s’y reconnaîtront. Et aussi à ceux qui se souviennent qu’un jour ils ne se souviendront peut être plus, non plus.    Sortir des sentiers battus. Oui, il faut en sortir de cette violence des sentiers battus, il me faut aller à la rencontre de l’inconnu, pour ensuite en faire un connu. Oui, dans l’intervalle, oser aller à la rencontre de ce que je ne connais pas, en dehors de ma zone de confort, en dehors de ce qui me rassure, et qui rassure tout le monde ; aller au-delà de ma mémoire, sans mémoire, donc. Le temps sent bon la sève de pin et le vent qui emporte tout, amène à la consc