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Affichage des articles du mai, 2023

Un train sec.

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  Bonjour la Smala-habitude, Je suis sur le chemin de l’école. Peu sûre de moi, j’ai des doutes sur les résultats du dernier contrôle de conjugaison. Les dés sont jetés ou bien pipés, la note sera ce qu’elle sera. Et pour me mettre sur le chemin du dévoilement comme pour me croire devin, avançant le regard au sol, je me dis : « Si j’arrive à ne pas marcher sur les traits des dalles, là, alors ma note sera au top… ». Une Croyance, chez moi. Je marche, je cours, je monte précipitamment les escaliers, j’écoute, j’entends, je suis tendue vers le son de mon souffle comme pour me prouver que tant qu’il est là, y’a d’la vie, y’a d’la joie. Je précipite le rythme, (à l’époque où c’était encore possible, quand je courais…), je sens monter en moi une émotion, celle de l’enthousiasme de la liberté à se mouvoir au-delà des limites, j’entends au loin comme les basses d’une rêve partie… un son sourd : Toc…toc…toc…, un son sourd et lointain… Mais non, il n'y a pas de fête alentour ! Je suis juste

Cancer... Over !

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    (après les marqueurs « sans gain »,  les marqueurs temporels…)   Bonjour la Smala-avant/après,  Je ne peux pas la renier, cette phase maladive qui m’a traversée.  Il y a eu un avant, il y aura un après.  Dans l’interstice (représenté par le présent), je m’incline face à ce qui en découle et je philosophe sur la seule chose qui soit intemporelle et inévitable : le changement… ==> C’est quand le changement émane d’un ordre extérieur incontournable, une autorité suprême, la loterie du hasard malheureux, qu’il faut veiller, en conscience, à lui faire une place, lui laisser la vacuité, lui octroyer l’espace, et ce, quelque soit notre disponibilité à son égard.  Durant cette phase maladive, j’ai fait au mieux pour vivre dans le consentement, l’acceptation, l’accueil… Pas toujours facile, mais il existe deux sources essentielles : le Souffle et l'Amour.  ==> Le concept du changement porte pour moi l’idée d’un mouvement, d’u

Après scies… c’est re-bon !

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  Bonjour la Smala-allons-jouer ! J’ai deux balles en main… (Ne te méprends pas…) J’ai, quoi ? 7, 8 ans. Dans la cours de récréation, le goudron accueille autant mes genoux qui s’éraflent à son contact que le rebond des balles en caoutchouc, un jeu en vogue, ces années-là. Je les jette, au sol, au mur, je jongle à qui mieux mieux, un vrai cirque ; je les envoie en l’air et parfois, je fais des passes… (Non, ne te méprends pas...😉) Les balles se lancent habilement ou pas, à corps perdu vers les étoiles. Parfois, je me contente de les envoyer contre le mur, un mur fait de béton ( et d’ami-hante aussi, 😄c’était bien la période... ). Et comme je ne suis pas assez habile à les récupérer, elles rebondissent au sol en ricochets imprévisibles. Ma précipitation me rend pataude. C’est le tout début de la vie, non aguerrie et innocente, je cours après le rebond des balles, et m’amuse d’intimes intuitions ; la vie, c’est jouissif, mais pas que... (Non, non, ne te méprends pas… 😉 )