Un train sec.
Bonjour la Smala-habitude, Je suis sur le chemin de l’école. Peu sûre de moi, j’ai des doutes sur les résultats du dernier contrôle de conjugaison. Les dés sont jetés ou bien pipés, la note sera ce qu’elle sera. Et pour me mettre sur le chemin du dévoilement comme pour me croire devin, avançant le regard au sol, je me dis : « Si j’arrive à ne pas marcher sur les traits des dalles, là, alors ma note sera au top… ». Une Croyance, chez moi. Je marche, je cours, je monte précipitamment les escaliers, j’écoute, j’entends, je suis tendue vers le son de mon souffle comme pour me prouver que tant qu’il est là, y’a d’la vie, y’a d’la joie. Je précipite le rythme, (à l’époque où c’était encore possible, quand je courais…), je sens monter en moi une émotion, celle de l’enthousiasme de la liberté à se mouvoir au-delà des limites, j’entends au loin comme les basses d’une rêve partie… un son sourd : Toc…toc…toc…, un son sourd et lointain… Mais non, il n'y a pas de fête alentour ! Je suis juste