A toute fin utile...
Bonjour la smala-aparté,
Avant de continuer l’histoire « des gênes errants », je souhaite aujourd’hui dédier le texte qui suit à… une foultitude de personnes, en fait !....
Tout d’abord, à mes parents, mon père, ma mère que je
n’ai jamais vu ensemble… A mon père en particulier qui a beaucoup de mal à
gérer la fin des choses, qu’elles soient bonnes ou mauvaises ; soit ça le
laisse sur place, soit ça le tétanise, dans tous les cas, ça ne le fait plus
avancer…
Et puis, à tous ceux qui se sentiront concernés par le sujet de la séparation, ceux ayant connu au moins une fois une fin de vivre ensemble, (probablement dû à une faim trop conventionnelle de vivre ensemble).
Une foultitude, donc…
J’ai trouvé ce texte sur les réseaux sociaux, réseaux que je fréquente de façon parcimonieuse et détachée. Comme quoi, il y a de très belles choses sur les réseaux sociaux, quand on fait le tri.
Ce texte-là m’a sauté aux yeux et au cœur. Rien n’est
posé au hasard. Oui, j’ai trouvé ce texte tellement beau que je te le
partage…
" Quand nos chemins se séparent, ce n’est pas toujours
un événement brutal. Parfois, c’est progressif. Une distance qui s’installe.
Des conversations plus courtes. Moins de projets communs. On finit par
constater qu’on avance chacun de notre côté, même en restant sous le même toit.
Et ça fait mal. Pas parce qu’il y a eu un drame. Mais parce qu’on comprend que
ce n’est plus aligné.
Tu peux aimer quelqu’un et quand même devoir partir.
Ce n’est pas contradictoire. Ce n’est pas de l’égoïsme. C’est une lucidité
difficile à accepter. Tu réalises que rester pour ne pas blesser, c’est aussi
te blesser toi-même. Que continuer une relation juste parce qu’elle a duré, ce
n’est pas une preuve d’amour. C’est parfois une fuite.
C’est difficile de choisir soi quand on a appris à
s’adapter, à maintenir la paix, à tenir bon. Mais rester dans une relation qui
n’évolue plus, c’est s’éteindre doucement. Tu mérites d’être avec quelqu’un qui
marche dans la même direction que toi. Pas quelqu’un qui te retient ou qui te
ralentit parce qu’il ne veut pas ou ne peut pas changer.
Tu n’as pas besoin de coupable pour justifier une
séparation. Parfois, les chemins se séparent parce que les priorités changent.
Parce que l’un grandit et que l’autre stagne. Parce que les besoins évoluent.
Et même si c’est triste, ce n’est pas une tragédie. C’est la vie. Et ça arrive
à bien plus de monde qu’on pense.
Tu as le droit de te choisir. Tu as le droit de dire
que ça ne te convient plus. Tu n’es pas responsable de l’évolution de l’autre,
mais tu es responsable de la tienne. Et si ton chemin demande plus de liberté,
plus d’authenticité, plus de paix… alors il faut l’emprunter, même si ça
signifie tourner le dos à une histoire que tu as longtemps défendue.
Ce genre de décision ne rend pas ton passé avec cette
personne moins beau. Elle ne retire rien à ce que vous avez vécu. Mais elle
affirme quelque chose d’essentiel : ta capacité à ne plus rester là où tu ne
peux plus te développer. Et à la fin, c’est ça qui compte. Que tu sois fidèle à
ce que tu ressens. Que tu sois capable de dire : « C’était important, mais
maintenant, je dois avancer. »
Francis Machabée
Et, que l’auteur de ce texte s’appelle « Machabée » (avec une petite faute d’orthographe, mais bon…), ça en rajoute juste un peu sur la notion d’impermanence… Rien n’est définitif, la vie évolue, court, se prend les pieds dans le tapis, parfois les choses s’arrêtent pour laisser place à autre chose, et cette autre chose advient si et seulement si on veut bien y croire.
Enfin, à toute fin utile, Courage et Joie à toutes les fins !...💓💓💓 ; derrière se cache un début...🙏🙏
Sandrinelle
Encrée et ancrée…
❤️
RépondreSupprimerJ'ai appris ça plusieurs fois dans ma vie : que rien ne dure jamais ... que la vie est en perpétuel mouvement et que ce n'est pas pour rien. Il est préférable de se laisser porter par l'énergie du changement car elle nous conduit vers une évolution personnelle (on le comprend souvent après coup..) mais ce n'est pas toujours facile de se laisser "emporter" sans aucune résistance car souvent la peur, cette coquine, s'en mêle et nous fige les 2 pieds dans le même sabot. Il faudrait savoir faire confiance à l'impermanence....❤️
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