Doux leurre...

 


Bonjour la Smala-affliction (mais pas que…)

De quoi parlons-nous, aujourd’hui ? Faut-il vraiment parler ? N’est-ce pas plus ressourçant d’écouter, de sentir et de se laisser porter, là, maintenant, dans le flux de ce que représente l’instant, confiant, comme conduit en calèche par un cocher qui connait le chemin.

Mais, là, j’ai besoin d’évacuer le souvenir et les moments difficiles, d’évacuer jusqu’à la sensation qui me colle à la peau. Alors j’écris. J’ai besoin de laisser couler l’encre du souvenir et des moments difficiles, de les laisser dériver au loin sur la rivière qui court devant mes yeux. Ma rivière de mots qui nettoie les maux.

Oui, mes yeux sont plein d’eau et j’ai bien peur que mes canaux lacrymaux soient directement connectés à la mer ; je pourrai pleurer à l’infini, toutes les larmes de la mer, toutes les larmes d’une mère en pleurs.

Le vide sidéral me mine et (je) râle.🐱

Mais à l’écoute du grand Tout, je ressens le frisson du corps souffrant, le frisson du contact doux et réconfortant qui, là, fait défaut, le frissonnement d’une mère balayée par la tempête, la secousse du mal trop tôt arrivé, le frisson des pensées positives… Tiens, j’y pense : on frissonne tout autant pour le bon que pour le mauvais, on pleure aussi de tristesse tout autant que de joie. Le corps s’exprime au milieu du grand Tout, dans un frisson.

Je ne cesse de refaire passer le temps dans l’autre sens, comme si c’était possible que ça n’ait pas, comme par magie, le même aboutissement dans la réalité. Mais non, rien n’y fait, le mal est là, bien réelle, m’encombre et creuse des sillons dans mon corps.

Mais pas dans mon cœur.

L’absence de santé rend le corps empêché. 

Le corps… cette petite chose terrestre que l’âme céleste protège sous son halo d’amour omniprésent, en connivence avec le cœur qui relie corps et âme.

Dépasser l’empêchement, la frustration, la douleur donne l’occasion à l’âme de prendre les rênes de la calèche avec grand cœur. Leur faire confiance, à tous les deux ; cœur et âme savent où nous devons nous rendre, car l’âme est éternelle et le cœur est central, essentiel.

Puissions-nous être à leur écoute plus puissamment.🙏🙏🙏

Avoir un corps, être une âme… L’avoir est fluctuant, alors que l’être est, tout simplement.

Et tout, absolument tout est exactement comme ce doit être.

Fouette, cocher !

Sandrine-elle

(Chouette couchée)



Commentaires

  1. Force et courage !

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  2. Magnifique texte.
    Le chemin est long tantôt buissonneux, tantôt plus praticable…
    Nous n’avons plus qu’à vivre ❤️❤️❤️
    😘

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  3. Très joli texte où tu joues comme d habitude avec les mots et tes maux .... De tt coeur avec toi ❤️

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  4. C'est un texte puissant, sans leurre, sans concession, mais tellement fort💪
    De toute ma force avec toi 🤝❤

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