Ombre et lumière ; tout est un (et tout s'allume...)
Bonjour La Smalassemblée,
Qu’est-ce que le temps, sans de temps en
temps, lui donner le temps ; celui qui fait l’aiguille, mais aussi la pluie et
le beau temps.
Si beaucoup d’entre nous, les jours de
mauvais temps, ont le moral en berne, c’est là l’évidence de notre perméabilité
et de fait, de notre reliance naturelle aux événements extérieurs.
Un des remèdes à ce trouble serait
d’inoculer le temps qui passe et qu’il fait, en notre for(t) intérieur, afin
qu’il nous traverse et nous nourrisse, tel le souffle.
Le temps passe bien au compte-goutte, au
goutte à goutte, malgré cette perception toujours plus vive de « panser » que
le temps s’accélère au fil du temps. Il reste immuable. Il passe quand d’autres
trépassent.
Mais, comme le souffle, tant que je le
ressens, tant que je le perçois au présent, c’est que je suis vivante.
Nous touchons à septembre 2023. Voilà
pratiquement un an qu’a commencé pour moi cette phase maladive.
Je pourrais faire de cette année un bilan « sans gain », avançant à bout de souffle, souffle coupé du temps par tout ce que j’ai surmonté... : Ohlàlà !... deux opérations de l’œil droit, un cancer des ovaires, une chirurgie à ventre ouvert pendant 6h sous un ciel d'orage psychédélique, des séances de chimio qui ont chimé haut, une nouvelle petite opération de l’œil droit prochainement… Si je m’agrippe à ce factuel, je n’aurai alors qu’un faible retour radio, comme un(e) écho ; celui d’avoir perdu du temps à cause du mauvais temps ambiant. Je serai alors « 20 culs », stagnante dans la douleur.
Je préfère assimiler l’expérience de cette privation de santé en ouvrant grand l’opportunité d’une liberté intérieure, vacant aux chants joyeux des possibles (et des cigales !), dans le temps, dans l’instant. Oui, j’opte pour le choix d’être « 20 cœurs », consciente qu’une existence traversée dans le lâcher prise et l’acceptation ne peut être qu’assortie d’une " mort fine ", sans peur et sans douleur.
Certes, j’ai bien le temps de me laisser
partir, il n’y a aucune urgence à me " terre ".
Mais cette année « par en thèse »
ne s’apparente-elle pas d’une urgence salutaire évidente, qu’il me faut
souligner, encore et encore ?
Celle de prendre conscience que seul(e), ça peut le faire un temps, mais être reliés, c’est vital tout le temps. Il n’est jamais « vin » de faire une piqûre de rappel.
Merci d’avoir été là pour moi ! A présent
renforcée, je suis là pour toi.
Tchin-tchin ! Aananda ! Proost ! Na zdorovia !
Santé, quoi !
Sandrinelle
« Haut sculptée »
Pour re-rappel !!Fidèles Lectrice et Lecteur, les textes proposés jusque-là sur Blog à part, Motte à mots de Sandrinelle se lisent sans forcément se suivre.
Intriguant, non ?
Alors prêt ?
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Ca fait du bien de te lire ma douce, tu nous emmènes dans ta réflexion juste. Bravo pour ta résilience et ton acceptation de ce qu a été cette année avec ta santé. Doux bisous
RépondreSupprimerDu temps qui passe , mais sans nostalgie car la vie s’est enrichie malgré la - les maladies et ne cessera de l’être .
RépondreSupprimerTu as vraiment tout compris, merci d’être là, avec ta joie et ta bonne humeur… puisse t-elle s’étendre jusqu’à Nefiach 😘
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