C'tartine bloque

 

Bonjour La Smala-vos-marques,

Soudain, je ressens de la précipitation, de l’empressement, de la hâte….

Mon corps penche en avant. Mon mental prend le dessus sur mon être faisant de moi une impatiente, anticipant le réel par la simple pensée d’aller plus vite que la musique, comme pour rattraper ce temps de rien, ce temps de flâne, ce temps suspendu.

Mais se projeter en avant expose à un danger, celui d’aller droit dans le mur.

Quand tout va, il semble que rien ne se passe :

-        Ça va ?

-       Oui, très bien !

L’intellect et la curiosité ne sont plus alimentés, la conversation s’achève là, entérinant l’adage précieux qui dit que la parole est d’argent et le silence " dort ".

Tu as des histoires à raconter ? Des trucs qui t’arrivent ou qui sont sur le point de t’arriver ? Ton public est en haleine, Lili… (Et ça va bientôt être le cas, sur ce blog !...) (*). C’est normal, ça créé du lien, de MENTAL à MENTAL, et ça nourrit nos egos. (Prenons juste garde à ne pas confondre ego et égout !)

Or, chaque chose, chaque fait est posé. Tout est comme ce doit être, quelques soient les mots qu’on dit ou qu’on écrit et quelle que soit notre impatience.

Accueillir ce qui vient m’ancre dans la sérénité, m’installe en ma base, puissante, puisant la force en moi pour faire face à ce que je ne peux changer.

Accueillir me rend vacante, ouvrant un espace intime capable d’inclure à la fois la nouveauté et l’imprévu, la désolation et la beauté.

Tout prend sa place, dans le silence approbatif.

Cette phase maladive qui m’a traversée s’est imposée à moi soudainement, m’obligeant à changer d’optique (ah oui… ! il a fallu une troisième opération de mon œil droit, récemment ! C’est dire l’importance du point de vue et de la mise au point…) et à me mettre en off, en hâte…

Pour la suite, le temps présent, entre autre, a fait son œuvre, Chef !

A présent, si je décidais de dompter cet empressement incontournable qui m’habite souvent, comme tout un chacun, nous tous, si doués que nous sommes à vouloir accélérer cet allant du temps ?

Avec talent et la puissance de cette intention, surement, cesserai-je alors de vivre dans l’impatience inconsciente, passant à côté du précieux de l’existence : la richesse de l’instant.

Ça n’est pas rien et ça, ça créé du lien, de COEUR à CŒUR, sans haut de cœur, dans l’équilibre.

Alors, c’est parti ; je décide d’honorer la préciosité du présent comme un cadeau à ne jamais me refuser ; au plus profond de moi, j’admets que quelque soient les circonstances, l’instant n’est jamais comme celui d’avant, Sophie !... (Même si il ne faut jamais dire jamais, Yves !😉)

 

Sandrin’aile

Hauteur…

Pour rappel :

(*) « Je suis pressée, je suis pressée ! » Comme dirait l’autre, « les pressés n’ont pas de jus… » Et sans jus, pas de saveur !...

Oui, mais je suis quand même pressée de te délivrer, toi, Fidèlectrice, Fidèlecteur, ces fameux textes qui vont se suivre.

Toi aussi ??

Pas d’empressement, ça va venir…

Qu’on se le dise ! Alors, fais passer le message, incite tes amis à s’inscrire sur ce blog : à partir de la prochaine publication, oui, changement de style radical… et il va falloir me suivre !

Intriguant, non ?

A très vite !

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