Beau moqueur...
Je dédie cette publication à tous les as, les astres et les nazes du paysage professionnel quelque soit leur fonction, et en vrac :
les menés / les démenés,
les minés / les déminés,
les échappés / les réchappés,
les maltraités / les maltraitants,
les consciencieux / les cons sans cieux,
les laborieux / les léthargiques,
les cernés / les concernés
les révoltés / les survoltés,
les cafés / les qu'a pas fait, (et de fait, les pauses cafés)
les traités / les retraités.Tous.Et les autres aussi...😜
Bonjour la Smala-atelier,
A la question « Peut-on rire de tout ? », je réponds plus que jamais : « Yes, of course ! ». Bien sûr, parfois on rit jaune et sous pression, mais rien que l’acte de rire, quel qu’en soit l’origine, entraîne le diaphragme à se détendre ; le corps le sent et la tête suit…
Hélas, dans un contexte professionnel, la tête pense et le
corps ne suit plus, remisé qu’il est, avachi sur son siège… Si on n’y met pas
un peu de veille, Simone, ça peut finir en burn-out… Il n’y a qu’à songer à
tout ce temps passé en réunion de travail. Tout le monde fait bonne figure, se
persuadant que c’est utile, indispensable, constructif, suivi de faits. Mais,
en fait non… c’est rarement le cas (je n’ai pas écrit jamais, car il ne faut
jamais dire jamais !...😜).
Dans cette période de distance professionnelle, je ne peux
m’empêcher de mettre à l’honneur avec délice, humour, dérision, (et plus encore
Distance, Recul, Hauteur…) ces souvenirs-réunionistes.
Je crois savoir que toi aussi, tout bas, tu en ris,
Salvador, (ou pas...) surtout si tu bosses ou a bossé dans une grosse boite…
Alors, rions ensemble et ouvertement ! C’est parti pour
un atelier format réunion professionnelle !
Nous nous sommes donc réunis moult fois, Moi, mon Surmoi, mon
Ego, ma Tête (mais pas mes jambes, non, pas encore)… Et, au milieu d’un choix
incommensurable de sujets tout aussi croustillants les uns que les autres, nous
avons sélectionné l’atelier gagnant.
Voici donc ce qui en est sorti. Comme tout
organisateur de réunion (in)utile, je trouve, ma Foi (oui, il y avait ma Foi
qui était là aussi, j’allais l’oublier…) que c’est vraiment pas mal !
Aller, mise en application, rien d’autre !! Et qu’ça
saute !!...
😜😜😜😜😜😜😜😜😜😜😜😜😜😜😜😜😜😜😜😜😜😜😜😜😜😜😜😜😜
Et…… L’atelier
gagnant est…
« Imprégner le présent de cools heures »
Un grand bravo à toi et ton action participative !
Après tout le boulot fourni, tu as un droit, à présent : mettre ça en application…J J
Pour
garder en mémoire ces précieux et nombreux moments passés ensemble à peaufiner
les raisons d’être d’un tel sujet, (et en offrir la vision à ceux qui n’en
étaient pas, tout autant que justifier notre absence à nos postes de travail),
revenons brièvement sur les grandes étapes de sa réalisation :
-
Dans
un premier temps, et de façon très générique, nous nous étions réunis pour
mettre sur la table toutes les idées de sujets qui pourraient éveiller nos
consciences : conscience d’être, conscience d’exister, conscience de la
douleur, conscience du souffle, conscience du temps qui passe, conscience de
l’existence de la mort, conscience de la différence, conscience du pourquoi, du
comment, du où, du quand, conscience de l’autre, conscience du corps,
conscience de l’infini, conscience du tout, conscience du néant, conscience de
la conscience…
-
Ouh
là là… C’est vaste ! Périlleux ! Vertigineux ! En même temps, on
ne sait jamais trop ce qui peut émaner de la conscience collective… Bah, voilà…
Une petite surcharge mentale a retardé notre élan.
-
Nous
aurions vite fait d’abandonner ce projet, si soudain, nous n’aurions pas eu
l’idée extrêmement judicieuse de nous cantonner (oups ! riz pas…) à un seul sujet, celui de
la conscience
du temps présent.
-
Puis
nous avons fait une réunion pour définir, ou plutôt, pour cerner le temps
présent. Enfin, c’est lui qui nous a cernés ! Sur l’instant… Là… Dans
l’immédiat…
-
Lors
de multiples autres rencontres, il a fallu se débattre et débattre pour trouver
des idées généreuses, accessibles, compréhensibles, créatives, imaginatives,
collaboratives, afin de cesser de croire qu’on est emprisonné dans le présent
et que l’on puisse s’y ennuyer.
-
Nous
avons dompté quelques faux amis (Orgueil, Mental, Ego, qu’on a appelé OME, (à
ne pas confondre avec le om bouddhiste, syllabe vibratoire des secrets de
l’univers…) prompts à nous inciter inlassablement à fuir l’instant présent,
notamment en voulant nous embarquer dans l’Avant
(le passé), dans l’Après (le futur),
dans l’Ailleurs (l’irréel), dans l’Autrement (déconnecté de notre source) :
souvenons-nous du 02/02/2020, lors de cet houleux et mémorable atelier post-covid
des 4A (que certains ont nommé les 4
rats J…).
-
Enfin,
après moult péripéties et sérendipités (tout le monde devrait s’inscrire à ces ateliers,
pour constater ce qu’est le bonheur de la recherche hasardeuse et ce qu’on en
fait ensuite…),
le concept « imprégner le présent de cools heures »
a émergé, tel un iceberg, grâce à l’action très engagée (quoiqu’un peu
casse-cou parfois) des chefs de projet, les bien nommés Kate W, Léonardo DC, sans oublier l’assistance
de Céline D qui a su briser la glace par son humour légendaire.
- Enfin, après encore un long travail de synthèse et de mise en page, pour un total de réunion de 25 heures (hors de nos postes de travail quotidien, c’est toujours ça de pris…), en voici LA plaquette que vous allez voir affichée partout dans l’enceinte de nos locaux, afin de ne jamais l’oublier :
Imprégner le présent de cools heures
Depuis ma naissance, je suis ce qui voit tout ce qui se passe, au dedans et au dehors.
Depuis ma naissance,
je suis toujours au même endroit, à l’intérieur. Je le serai jusqu’à ma fin.
Je suis
embarcation, je suis demeure, je suis arc en ciel.
Si je ne
prends pas soin de mon intérieur, je peux rapidement être envahie par chaque
rat.
En
revanche, quand je porte une attention particulière à ma source, chakras souris !
J J.
(Un secret dévoilé ; conscientiser, a minima, une inspire, une expire, toutes les heures)
Sandrine L
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Est-ce à dire au travers de cette douce moquerie du monde pro que tu commences le chemin du retour ? MD
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