Libère tes intérieurs !
Bonjour la Smalanormal,
Farfadet ; voici un mot de magie associé à l’esprit des petits lutins, ces feu-follets qu’on trouve (si si !) aux abords des mares et des marais…
(… J’ai
démarré mon texte et je ne sais pas où je vais aller. Mais j’y vais… Tu viens
avec moi ?)
OK, nous
voilà donc au bord d’une mare, accompagnés de l’esprit des farfadets qui
soufflent, à première vue, des propos incongrus. Avec eux, tout est possible.
Ils sèment dans les esprits des pensées de fleurs et des fleurs de patience pour
pouvoir croire en tout, en son temps.
Le temps,
au-dessus de la mare à farfadets est magnifiquement serein. Il fait nuit. C’est
la période propice à leur apparition. Les étoiles scintillent sur la toile
cirée du ciel et il faut lever les yeux pour en apprécier la singularité.
Singulier ce ciel, oui… Rien ne lui ressemble, rien n’est comparable à lui.
Cette profondeur, cet infini, cette clarté, cette obscurité, cet
intouchabilité, cette inaccessibilité, cette vertiginosité… Et c’est de là que
sortent les lutins espiègles qui soufflent les choses à l’oreille, pas si
incongrues que ça... Ils descendent du ciel par une échelle d’étoiles et parce qu’ils
sont constitués d’air, c’est en plongeant dans l’eau qu’ils prennent
corps ; dans un marais, une mare,
une flaque, une mer, une vasque de rivière. Ils plongent de la dernière marche
d’étoiles au tout fond des profondeurs
aquatiques. Ils en ressortent auréolés d’un doux brouillard que seuls les
avertis, les curieux et les conscients reconnaissent pour quelque chose de réel
et recevable.
Je fais partie de ceux-là ; je ne crois pas au père noël, je crois aux farfadets.
Récemment,
l’un d’entre eux (ou étaient-ils là tous en même temps ?) m’a murmuré à
l’oreille de perpétuer, autant que faire se peut, mes assises dans l’instant,
en ne basculant que si nécessaire de cette ligne de crête qu’est le présent. Il
m’a fait comprendre que tous ces cumuls d’instants présents me donneraient une
force incommensurable pour accueillir l’inattendu et même l’inacceptable. De la
force intérieure tranquille. Et puis, il m’a soufflé aussi la magie de la
gratitude ; le merci à ce qui advient, quoiqu’il advienne, poserait un
cercle vertueux dans nos existences, nous protégeant de la difficulté d’une
adversité non consentie.
Après ça, Feu-Follet-Farfadet
est sorti de la baignoire où je prenais mon bain. Oui, l’Esprit-Farfadet était posé
sur mon épaule droite alors que je lésinais dans mon bain. Une baignoire pleine
n’est rien moins qu’une étendue d’eau facile d’accès pour un Farfadet,
non ? Pour repartir, il a sauté sur le rebord de la baignoire, s’est
agrippé à la bougie posée au bord, a grimpé tout en haut de la flamme dans une
gerbe d’étincelles et d’étoiles. Ces étoiles, complices, se sont positionnées
en une échelle que Génie-Farfadet a grimpée lestement et prestement pour
disparaître dans l’obscurité céleste.
J’ai pris une longue inspire, une longue expire, suspendue à l’instant ; et allez, un de plus pour m’aider à traverser les difficultés des prochaines adversités, dans le consentement et le contentement.
Merci
Lutin-Génie-Feu-Follet-Farfadet !
Sandrine-aile
(qui n’a rien fumé, non,non
n’aime pas être enfumée
et encore moins enfumer les autres…)
J'aime comme toi les farfadets et crois en leur souffle magique. Qu'ils t'accompagnent encore et encore. Merci pour cette pause poétique 🌻
RépondreSupprimerOn aurait envie d y croire à ces petits lutins ... Et d ailleurs, cela nous fait y croire et c tellement agréable 🤗🤗😘
RépondreSupprimerFabienne
RépondreSupprimerMerci pour ce moment magique qui fait du bien !
RépondreSupprimerLe farfadet est toujours d'humeur joyeuse. Que cette joie navigue toujours autour de toi 😘
RépondreSupprimerTrès joli texte. J'aurai aimé rencontrer ton farfadet. Je vais mieux observer les mares dans les prochains jours. Tous mes voeux Sandrine.
RépondreSupprimer👏👏👏Joli texte agréable à lire, Ce farfadet à l’air très inspiré.
RépondreSupprimerJe te souhaite mes meilleurs vœux Sandrine, des bisous