Sein ou saint ? Ovaire ou haut verre ? Utérus ou hue ! t'es russe ? Façons de voir les choses..... L'avis en rose.

Bonjour la Smala-amas-de-mots (et/ou de-maux....)

Ecrire est pour moi une exultation et non un exutoire.

Un exutoire est un dérivatif pour se vider de quelque chose. Et quand on en cherche les synonymes, il est proposé « ulcère, cancer, abcès… ».

Oui, écrire pour moi est une exultation ou une exaltation, (loin d’un exutoire donc), une recherche toujours plus joyeuse de la plus grande joie qui soit en moi. Celle qui gagnera du terrain vers la victoire de mon octobre rose.

Alors, laissons de côté ces « cancer-t-on le champagne ? » et aimons-nous vivants, là maintenant, sans attendre qu’il ne soit trop tard.

Dans le texte ci-dessous, je me fais plaiz, comme d’hab ! Puisses-tu y trouver ton compte, toi, lecteur !....

Le titre de ce blog, c’est sa raison d’être ; des mottes à mots.

Je fabrique ici des petites mottes de mots qui pour ceux qui me lisent peuvent vouloir dire beaucoup, ou pas. Il n’en est pas moins vrai que ces mottes sont vivantes, mouvantes, orchestrant à ma façon les méandres entre mon corps et mon l’esprit, les arcanes de ce qui fait la substance même de mon existence.

En ce moment, les maux se jouent de moi, certes. Mais je préfère que ce soit les mots qui se jouent de moi puisque j’aime jouer avec eux. Face aux maux, j’ai plus que pléthore de mots dans ma besace ; en ce sens, la bataille est gagnée d’avance, par la grâce des chiffres (et des lettres !) en nombre.  

Chaque mot a sa propre existence ; les prononcer ou les servir au creux d’un texte les fait vivre, survivre, durer, perdurer, bien plus longtemps qu’au détour d’un discours, et bien plus efficacement que les maux dans mon corps.

Agencer les mots, mot à mot en file indienne, les réunir mottes à mot en prose construite, ou les verser en rimes qui riment (toujours à quelque chose), c’est toujours pour moi un plaisir incommensurable qui me fait oublier le temps qui passe et les lourdeurs incontournables de l’existence.

Je suis la pêcheuse qui les ferre à l’âme son, la songeuse qui les attrape-rêve, la précieuse qui les cisèle en diamant, sans jamais leur faire mal puisqu’ils me font tant bien.

Les mots ont des sonorités et des couleurs (surtout rose, en octobre...)

N’est-ce pas idéal pour mettre de la musique et de la joie sur nos chemins de vie ?

Résolument, je suis confortée dans cette manière d’appréhender l’existence, toujours de façon positive. 

Quoiqu’il advienne.

Pour l’heure, me vient au bout des doigts et de tout mon cœur, cet assemblage-ci, cet amas-là :

Infini, grain, poussière, bulle, tambour, roulement, roulement de tambour, abracadabra, magie, naissance, conscience, corps, mental, métal, minéral, végétal, animal, âme, ami, amitié, amour, bienveillance, reliance, impermanence, beauté, cœur, chœur, nature, silence, musique, bol, canopée, forêt, gratitude, grain, poussière, étoile, infini.

Tous les mots, en fait.

A l’infini.

En fête.

 

Sandrine-aile

Attire d’elle…