Passe science, et qu'on s'en tire...

Bonjour la Smala-adversité,

Je ne me cache pas la face ; tous mes écrits ont comme inspiration première ma propre expérience. Le texte ci-dessous sera transparent pour toi qui me connais...

C’est prégnant, ça prend sa place, toute sa place. Ça n’a pas demandé la permission. C’est culotté, c’est sacrément envahissant. Il y a forcément une explication quand le vide est occupé, comme ça, de cette façon… Ca interroge.

Il est dit que la nature a horreur du vide.

Ce qui peut être envahit, ça peut être tout ce qui peut être rempli ; l’espace libre à l’intérieur d’une cruche, les terres, surtout détournées de leur utilisation première, les territoires que se disputent les pouvoirs (dont on se plaint mais qui n’en sont pas pleins), l’espace infini dans l’infini de l’univers.

Tellement de vide existe !

La nature a bien du boulot.

Mais elle, elle ne remplit le vide que d’amour…

Ce qui envahit, ça peut être tout et rien, tout ou rien ; les pensées qui fusent à n’en plus finir, « ces lignes d’ions » qui traversent toute chose, tout un chacun et qui les constituent, ces masses qui nous font devenir à la masse, Jeanne, ces battements forts à l’intérieur du corps, scandant un effroi ou un nez froid qui ne sent plus rien que la désolation sans consolation apparente.

Et pourtant…

Et pour tant de soucis, de peurs, de pleurs et d’interrogations, je ne perds jamais de vue que l’espace pris d’assaut (comme un char) est aussi plein de vivance ; tant que le cœur bat, la vie va et l’amour est.

J’oriente mon œil directeur vers la bonne direction ; ce que j’aime et surtout ceux que j’aime, mon tout proche, mes très proches, mes proches, toi, lecteur.

Je regarde le beau côté des choses. Je ne veux que ça ; c’est ça ma force du mental, là où je veux mettre mon énergie guerrière.

C’est mon paradigme.

Indéfectiblement.

Par amour pour la Vie.

Sandrinelle

(Qui va avoir besoin de ses deux ailes 

pour prendre de la hauteur...)