" Ces lignes d'ions " qui nous traversent....

 

Bonjour la Smalascension,

Nous sommes partis, dans les collines, dans la montagne, des nivelées, couleurs éclatantes, souffle large. Tout nous contenait, nous étions contenus dans le Tout. Nous nous reconnaissions, à travers chaque respiration, chaque goutte de rosée, chaque brin d’herbe effleuré, chaque beauté de paysage.

Et puis, soudain, le ciel est tombé, en torrent de volutes, en cascade assourdissante, nous laissant le souffle court, confondant la rosée, noyant chaque brin d’herbe, floutant la splendeur.

Le sol respirait au rythme de cette Nature, maîtresse du temps, à chaque instant. Maitresse de l’instant, Dame Nature nous a séparés, toi, loin devant, moi, ici-bas, encombrée par trop de rosée accumulée, trop d’herbes enlacées, comme embourbée et statufiée.

Impossible de me relever. Impossible de nous relier. La nature entre nous, entrait en nous, ligaturant notre lien pas si indéfectible que ça, au final.

Toi, tu continuais de t’envoler au-delà des collines, au-delà des montagnes, sans faire cas de l’entrave qui me plombait le corps. Et moi, je restais seule enlisée dans l’herbe et la rosée, torrent tombant de là où tu filais, assourdissante cascade couvrant mes appels, " mes days " filaient devant mes yeux, comme une fin de vie... L’oreille est coquillage et n’a pas lieu d’être, dans les terres.

Tu as peut être émis un semblant d’inquiétude très vite surmonté d’une certitude confiante et musicale ; « J’irai où tu iras » 𝅘𝅥𝅲𝆕𝅘𝅥𝅘𝅥𝅰

J’ai bu la tasse, tordu les idées reçues, dépassé les bornes de mes limites, pris sur moi, sous moi et aussi autour de moi. Et comme par miracle, tout à coup, la Nature nous a rendu notre lien, au final, bien indéfectible. Elle nous a reconnecté l’un à l’autre d’un simple claquement de branche, sans fiche mâle ou femelle ; elle s’en fiche, la Nature, du réseau disponible ; elle a sa propre résonnance au besoin de chacun. Mon besoin de l’instant ; « J’irai où tu iras, ma paix se sera toi » 𝅘𝅥𝅲𝅘𝅥♪𝆔. 

Et j'ai trouvé la force.

En plein vol, faire que tout demeure, en l’état actuel, âme sœur et âme son, le son monte, tout émoi, et moi, aime moi !...

Si moi aussi, je m’envole si haut ou si je m’éloigne si loin, sauras tu me suivre, faire en sorte que le sort que je te lance, tu puisses t’en saisir ? C’est une affaire, la belle affaire, la belle à faire.

Quand tout explose, un autre possible se met en place ; d’autres repères, d’autres repaires, d’autres domaines, d’autres dolmens, d’autres possibles, d’autres peaux cibles.

Oh rage, hauts désespoirs bouchent les perspectives,

Alors qu'orage sans désespoir nettoie l’horizon.

 

Sandrinaile

(Qui actuellement se sent bien traversée

par « ces lignes d’ions » positifs… 😀)

(Petite hommage à Céline Dion, aussi... Tu l'as ?😜)