Armes honnies, mets l'haut dieu...

 


Bonjour  la Smala-accord… 

Quand on parle accord, on parle aussi musique…. Ta vie s’apparente alors à une œuvre artistique.

Et si tu constates qu’elle est pleine de fausses notes, peut-être y a t-il eu précisément erreur de partition ? Pourquoi alors ne pas changer de direction ? Sans sortir les violons, sans tambour ni trompette, sans flute et sans pipo. Juste peut être, un clavier, voilà la clé ! 

(Il existe maintes clés. Entre autres, on a la clé de voute, la clé à molette, la clé des champs, le porte-clés ou le mot clé… Dans le présent texte, on va rester sur la clé de sol ou clé de fa, en passant par la clé USB J., ma clé en main !)

Et c’est partie pour une inspiration, jamais de trop, à ta mesure

Comme lors d’une ballade, te voilà (em)porté(e) au bout du monde ou plus près, tout près, là où l’oreille perçoit tous les sons, dans ton jardin, sur ton balcon, le bonheur est partout assourdissant dans ses silences. Quand la cadence infernale se met en sourdine, en retrait des précipitations, alors, la détente est là, donnant le la

Après le crescendo qui met les nerfs à vif, l’allégro fait sautiller ta conscience radieusement pour diffuser en toi un son vibratoire apaisant, en une douce aubade.

C’est un souffle, une respiration.

Et là, soudain, tu le sais, tu as saisi l’instant, entendu l’intervalle entre les pauses. Tu te sens accordé(e) à un flow naturel, encordé(e) solidement solidaire aux résonnances de l’harmonie.

Ta vie est en accord parfait ; ce qui se passe à l’extérieur est au diapason de ce qui ce passe à l’intérieur. Pas de bémol, et beaucoup d'bol (tibétain J). Aucune dissonance. Le rythme est divin. Ton existence est une symphonie merveilleuse que tu guides harmonieusement dans un mouvement varié où le monotone (mot « notone ») n’a pas sa place.

Tu vis dans cet instant qui se présente à toi, saupoudrant de l’or riant (de l’orient ? du zen, donc J) sur ton quotidien.

De fait, tu es à l’unisson de toi-même, de ton public et des évènements, t’offrant de concert force tranquille et joie de vivre pour accepter tout ce qui se présente et se représente.

Dans cet hymne à ta vie, tu es de moins en moins perméable à l’émotion de trop ; tes actions précédent tes réactions, éloignant de ton parterre, staccatos dérangeants, bruitages assourdissants.

Désormais, tu es ton propre chef d’orchestre ; c’est toi qui instrumentes la composition, au doigt, à l’œil, à la baguette. Qu’importe la rengaine. Tu décides du tempo et de la mélopée, sans jamais lâcher le morceau.

Tu as trouvé le chemin, ta voie, la voix de ton être. Plus rien ne te détournera de cette quiétude harmonieuse.

Au cœur des chœurs les plus tonitruants, rien ne sera tout noir ou tout blanc, tu resteras à jamais l’unique et célèbre compositeur des refrains de ta vie.

Tu touches du doigt la perfection, ta partition.

 

 andrine-aile

                                                                                (qui croit connaitre la chanson 😜)




Commentaires

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Des gènes errants - Clap 1 - Ca part de là

Des gènes errants - Clap 3 - Des hydratations

Des gènes errants – Clap 2 – Berceau