Chaleur-heureux !

 


Bonjour La Smala-allumée,

Dans le mot métaphore, il y a « fort » 😉….Comme fort à parier qu’on a tous besoin de détendre son mental pour, entre autre, mieux laisser parler son cœur.

Et puis, il y a cette chaleur, qui nous assaille fort, à tel point qu’on en est à se demander : « Mais qui a allumé le feu ? ».

C’est sans compter les curieux abus de « pour-voir », les ego (et mégots) enflammés, les gisements (et gisants) épuisés, les conflits d’un-terre-eh, la course à les chaleurs, la sur-conso-popu-ma-la-tion, bref, au final, c’est Gaïa qui souffre en silence, faisant comprendre à la terre entière qu’elle n’est plus à prendre avec des pincettes (enfin, si, avec des tisonniers, peut être…) à présent et qu’il va falloir rapidement retourner notre veste pour nous maintenir terrien, sinon, t’es rien, bientôt…

Mais je m’égare... Là n’est pas le sujet (même si il est d’importance).

Qui donc a allumé le feu ?

Du feu, l’en faut. Comme tout ce qui nous est offert. L’en faut suffisamment pour un confort chaleur-heureux. Mais, l’en faut sans trop, au risque de se sentir comme dans les flammes de l’enfer….

Ecoute un peu cette histoire :


Quatre bougies brûlent lentement, sereinement, tranquillement. Le silence est tel, tout autour, qu’on peut entendre leur conversation. Oui, ce sont des bougies qui parlent… 😉 Dans les contes, on peut compter sur l’abscons (l’abscons ne signifiant pas « absence de cons », -ça, on n’y échappera jamais-, mais bien « «inconcevable »…) ; il convient juste de lâcher prise sur ce que tu connais et te laisser porter par l’histoire. Ca peut ouvrir les portes et les esprits !


La première bougie dit : « Je suis la Paix. Mais, personne ne parvient à me maintenir allumée. Partout des foyers de discordes me soufflent l’envie de baisser la garde, de fondre dans la cire de mes propres larmes pour laisser les combats accomplir leurs coups bas. A force de trop d’épées, je perds le cap et par le prochain souffle à canon, je suis bien cap de m’éteindre… ».

De fait, sa flamme diminue peu à peu, et disparait.

La seconde bougie dit : « Je suis la Foi. Mais, de nos jours, le monde pense que je ne suis plus indispensable. L’humanité entière me confond avec le foie, des fois. C’est pathétique, c’est hépatique. Ca me donne mal au cœur. Ma foi à moi est bien intime, impalpable, au plus profond de chacun, mais d’ici à me confondre avec cet organe, ça me fout un vent qui fait trembler ma flamme, je tangue et vacille, au péril de ma propre foi, jusqu’à avoir les foins et être aussi en crise de foi. Ça n’a plus de sens, pour moi, de continuer à briller ! ». C’est alors qu’une brise légère souffle sur elle et l’éteint (une bonne fois😔).

La troisième bougie se manifeste alors dans un sursaut : « Je suis l’Amour ! Je n’ai plus la force de rester allumée. Personne ne comprend mon importance. Les gens oublient même d’aimer ceux qui sont proches d’eux. Ils confondent amour et dépendance, amour sous condition et amour inconditionnel. Les carapaces se forgent jusqu’à ne plus entendre le souffle et le son des battements des cœurs. Ca s’embrasse trop, ça s’étreint mal. Le monde s’embrase, moi, ça m’éteint ». Et sans un bruit, sa flamme meurt à son tour.

 

Entre alors un enfant, tout petit, tout mignon, tout innocent, le genre de gosse qui lit les aventures de Oui-Oui et qui de fait, acquiesce à la vie telle qu’elle se présente à lui. Il aperçoit les trois bougies éteintes et comme les enfants savent si bien le faire, il lâche prise sur ce qu’il connait, se laisse porter par son histoire, en rajoute même un peu. Il entreprend alors de parler aux bougies :

« Mais pourquoi avez-vous cessé de brûler ? »

Par son innocence et son cœur ouvert, une larme glisse le long de sa joue…

La quatrième bougie, attendrie, mais sans mollir, murmure alors : « Non, non ! Ne sois pas triste, Oui-Oui. Tant que j’éclaire, nous pouvons rallumer le feu des autres bougies. Je suis la Confiance ! ».

 

Confiance en l’autre, quoi qu’il arrive (eh si !), confiance en soi, confiance en ce qui se présente sur l’instant. Tout ça participe de l’optimisme face à la vie, qui, tout comme le pessimisme, est follement contagieux. Suffit de choisir son paradigme… Oui, choisir son camp. Garder espoir. S’inspirer de belles expériences. Les rechercher.

Puisque, (c’est prouvé, approuvé, éprouvé), ce que je pense, je le deviens, ce que je ressens, je l’attire, ce que j’imagine, je le créé.

Le jeu en vaut la chandelle, celle qui continuera à briller grâce à sa cire et l’axe de sa mèche, en confiance, vaille que vaille, Simone ! 😁

 

Sandrinelle,

Qui connait la chanson

Et donc, qui kiffe faire des chants d’elle 😜


Commentaires

  1. Je crois en la paix parce que j'ai la foi, je crois en l'amour parce que j'ai la fois, mais j'avoue que parfois je pers peut être un peu confiance en moi et en l'humanité. Merci Sandrinelle

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  2. La confiance se gagne s'entretient et permet de gravir toutes les montagnes du monde et évite le déséspoir, la lassitude, la peur, le doute...très belle histoire où là encore l'enfant innocent révèle la conduite à tenir, à garder, l'innocence...

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