Pousse hier et profite tes rôles ! ;-)
Certes, ça
n’engage que moi, mais, je suggère que pour une meilleure existence, il faut
déposer un peu de folie dans l’air du temps, un peu d’absurde dans l’abscons,
un peu de mystère sorti du chapeau, en évitant autant que faire se peut, les
chapeaux de roue.
Sinon, c’est comme deux ronds de flan qu’on s’écrasera au sol, telles les gouttes d’eau qui tombent du ciel en un arc infini, le ciel en arc, cette voûte céleste pourtant tant vouée à (saint) honorer l’auréole de nos têtes, nous et nos multiples tâches à accomplir, sans cesse...
Oui, ne
dit pas le contraire ; soit tu es assailli par maintes besognes à réaliser,
par des choses à faire à tout prix, Marie, soit tu n’as rien en vue et là tu ressens
un vide sidéral et culpabilisant qui te transperce, remettant en jeu tout ce
qui t’a été insufflé depuis ta petite enfance : faire, faire, faire… au
risque de passer pour un bougre de fainéant, assis sur ton séant à jouer ce jeu
d’enfant qui a tout à apprendre, pour plus tard entreprendre.
C’est pis
que pendre, mais c’est à prendre ou à laisser.
Alors, pour
ne pas être de reste, souvent on prend tout à deux mains.
Mais même
demain ne suffit pas à rattraper le temps qui file et qui donne en cadeau, le
présent de l’instant. Tu t’exhortes et t’érodes à accomplir les choses notées
sur ta « to do list », loin d’être une « toute douce liste ».
Or, comme
de l’or qui coule, vois comme demain sera l’instant à saisir, qu’aujourd’hui se
situe vite dans l’hier et passé ce vertige du temps qui file, si tu t'accroches à ce qui n’est pas ou plus là, tu risques fort la chute avant l’heure, qui te
fera atteindre, sans leurre et à ton heure, le silence final, total, ad vitam
aeternam.
Mais tu restes bille en tête, agité et obtus à faire fi de la réalité du but, notre seule certitude.
Ainsi donc, tu parsèmes ton chemin de barrières à franchir, d’obstacles à dépasser, de projet à finaliser, comme une tête chercheuse filant en avant, comme un retour au temps où tu n’étais pas encore complet (comme le bon pain), tête la première à féconder la vie, s’enfouissant dans le moelleux de l’ovaire, l’ultime but à atteindre.
Ne t’est-il jamais venu à l’idée que dans cette vie encore, tu n’es jamais que bout de spermatozoïde, grosse tête et petit corps, ego et corps omis, aspiré irrémédiablement par le but, celui de te mettre finalement au vert (...ovaire, au ver, au verre ou au rouge, mais ça c’est encore d’autres histoires… 😄)
Je te le
dis, en vérité, je te le dis, tu renaîtras nu, si tu renais (Descartes du
hasard), nu comme un ver, vert de trouille face à ce dont tu ne te souviens
pas, car c’est l’empreinte de l’ange qui a dessiné au-dessus de tes lèvres ce
creux qui te dit le « chut » de tes vies d’avant, évidemment, te
projetant dans un vide inconnu où tout est nouveauté, mais où il reste aidant (…il
reste tes dents ?😕, non… ça c’est plus tard !) d’accueillir le changement et toute
perception extrasensorielle, vivant chaque moment dans le consentement et le
contentement.
Je te le
dis en vérité, je te le dis, tu peux mobiliser tout ici-bas, jamais rien tu n’emporteras
au-delà de ton dernier souffle, dans ton dernier expire ; alors, à toi de
faire en sorte que ce dernier souffle soit soupir d’aise, et non soupir-aïe, comme une vie vécue dans une cave noire et poussiéreuse.
Je te le
dis en vérité, je te le dis, ici-bas, rien ne vaut l’instant, ton cœur, la joie
qui est dedans et les hauts délices qui en surgiront, indubitablement.
(J’arrête là les jeux de mots, mais il y aurait « en corps » matière à continuer, n’est-ce-pas ? J)
Foi de Sandrinelle
Le lecture qui tombe à pic ...j'essaie de me motiver depuis ce matin pour faire, profiter de la montagne, de l'absence de grosse chaleur, de l'absence de pluie... et bien j'ai compris, je ne vais rien faire . Merci, bises Joëlle
RépondreSupprimerLes synchronicités sont des "hasards" qui apportent effectivement des réponses !😂🤗 bonne montagne, quand même, Joëlle !🤗
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